Voici des liens vous permettant d'en apprendre plus sur le WestCoast. De la lecture pour les curieux !

 

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WestCoast Swing sur Toulouse et les environs

Vidéos Champions du monde de WCS : Jordan & Tatiana 15 ans de succés ininterrompu

WestCoast ludique

WestCoast fun

Le West Coast Swing est une danse qui nous vient des USA. C'est une évolution du Lindy Hop: toutes deux sont devenues des danses à part se pratiquant sur des musiques différentes. Au cours de ces dernières années, le WCS a évolué vers des musiques de plus en plus modernes à l'opposé du Blues. De nos jours le WCS se danse sur presque toutes les musiques telles que le Rock N'Roll, la Disco, le Funk, la House, la Dance Hall, le R'n'B... Elle est donc accessible par un public de danseurs très large puisque toutes les générations peuvent se mélanger et elle s'adresse aussi bien aux danseurs de Break / Hip Hop qu'aux rockers, et aux salseros sans oublier les danseurs de salon.

 


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HistoriqueDanseSwing


L’histoire


Le West Coast Swing est une danse de couple de style Swing  issu du Lindy Hop crée en 1951 à Los Angeles. Elle se caractérise par des mouvements doux et très coulés, plutôt sensuels, qui donnent une allure élégante et souvent spectaculaire. Ce sont ces mouvements très élastiques des partenaires, que ce soit individuellement ou bien l'un par rapport à l'autre, qui donnent cet effet d’accélération et de ralentis suivant les passes.

Elle se danse sur une base de 8 temps et laisse une grande part à l'improvisation et à l'interprétation. Elle privilégie le jeu entre les deux partenaires, c'est ce qui la rend très difficile. Chacun doit être parfaitement à l'écoute de l'autre. C’est l’une des rares danses où la cavalière peut à tout moment faire un "Hijack" et mener la danse un temps.

Cette danse se pratique sur un vaste éventail de styles de musique : Pop, Funk, Dance, Country, Jazz, Blues, RnB, Disco, ... c'est aussi ce qui fait sa force et la rend accessible à toutes les générations.

Aujourd'hui le West Coast Swing peut se danser partout en France, mais il n'est arrivé à Paris qu'au début des années 2000. Il mettra ensuite plusieurs années pour descendre dans le sud. Au travers de l'hexagone on peut maintenant trouver des stages tous les mois, et suivant les villes, des soirées toutes les semaines. De plus ces stages sont parfois animés par les plus grands champions français et étrangers qui n'hésitent pas à venir des Etas Unis.

Le West Coast Swing est actuellement en plein essor, de nouvelles écoles se mettent à l'enseigner chaque année et le niveau des français ne cesse de s'améliorer lors de compétitions internationales.

Cette danse sera considérée plus tard comme une version « douce » du Jitterbug. D’abord appelée Western Swing en 1951, son appellation définitive se fera en 1961. Différents courants musicaux peuvent être interprétés en West Coast Swing.


La technique


Contrairement aux danses standards, il n'y a pas de figures codifiées par aucune fédération en West Coast Swing. Rien n'est "juste" ou "faux", chacun suivant son style peut adapter ses figures, et cela peut donner parfois des façons contradictoires de danser. Seul le ressenti (si c'est agréable) et l'aspect visuel (si c'est esthétique) permettent de porter un jugement.

C'est une danse en 8 temps, dont deux ne sont pas comptés mais simplement marqués et remplacés par un "ET".

Il existe actuellement 2 interprétations possibles au niveau des pas. Ceux-ci se comptent 1-2, 3ET4, 5ET6 mais le moment où l'on va poser le pied sur le contre-temps sera différent. On va donc déplacer le "ET".

  • La façon "Binaire" est la plus simple à apprendre, elle est plus funky et permet de danser sur du Rock, du Funk, et du R'n'B. Lors du "ET", on doit poser le pied exactement au milieu des temps 3 ET 4 et 5 ET 6, ce qui la rend plus énergique et explosive.

  • La façon "Ternaire", donne un style plus classique pour danser sur des musiques Swings et Blues. C'est techniquement la base officielle du West Coast Swing  très adaptée aux mouvements coulés et sensuels. Dans ce cas on va poser le pied légèrement après le "ET" comme ceci : 3..ET4, 5..ET6. C'est le "Rolling Count", un ajustement naturel sur la musique qui est ternaire, mais c'est en fait compliqué à appliquer pour un débutant et on ne le voit que bien plus tard.

A savoir aussi, le West Coast Swing se danse "à plat" contrairement aux autres danses qui se dansent souvent sur la pointe des pieds. Il faut toujours rester bien ancré dans le sol.

Enfin, les deux partenaires doivent en permanence être à l'écoute l'un de l'autre, car la cavalière peut choisir de jouer un rôle très actif dans la danse. Le cavalier déclenche une passe plus ou moins sophistiquée sur la musique, et la cavalière peut alors décider de simplement suivre le cavalier, ou de composer avec son guidage et en changer la fin pour faire quelque chose de plus esthétique ou simplement mettre en relief un passage musical.

En West Coast Swing, contrairement aux danses standards comme par exemple la Valse, il n’y a pas de figure codifiée par aucune fédération. Donc il ne peut rien y avoir de « juste », ni de « faux ». Toute façon de faire une figure est donc correcte, et de fait, il existe bel et bien de nos jours plusieurs façons de faire du West Coast Swing, façons qui sont parfois concurrentes et contradictoires entre elles. Seul le ressenti (si c’est agréable) et l’aspect visuel (si c’est beau) permettent de porter un jugement.

Ceci dit, en West Coast Swing, comme dans toutes les autres danses, il y a plusieurs mouvements de base qui sont caractéristiques de la danse : 


La connexion


La connexion est le terme désignant l’attitude à avoir pour transmettre ou recevoir toutes les informations de guidage. En West Coast Swing, la connexion s’effectue en général avec la main gauche du cavalier tenant la main droite de la cavalière. En s’écartant, en reculant l’un par rapport à l’autre, le couple créé une légère tension. Le bras est complètement relâché, avec une légère résistance pour contrer la tension (tout en conservant le cadre, ici en particulier, le verrouillage de l’épaule). Cette tension peut aussi se transformer en compression, notamment pour amorcer des tours. N’importe quelle partie du corps est sujette à une connexion (hanches, bras…), cependant, de tels cas sont peu fréquents.
La fille a un grand rôle à jouer dans le « maintien » de la connexion. En particulier sur les derniers temps d’une variation, elle doit gérer la distance avec son cavalier, notamment lors du pas d’ancrage (anchor step). 


Le cadre


Notion très importante en danse swing, le cadre correspond à l’ensemble formé par le buste et les bras. Les cadres des deux danseurs doivent être fixes, tout mouvement parasite (d’un bras qui se rapproche du corps, d’une ondulation quelconque) empêche le guidage donné par la main de se transmettre aux jambes. Cela se traduit par une très grande difficulté pour la cavalière à suivre le guidage de son partenaire. Une autre conséquence est que le guidage par le corps (tout le cadre participe d’un bloc au guidage) est beaucoup plus agréable et efficace qu’un guidage avec les bras (le bras se désolidarise du cadre). 


Le guidage


Le guidage en West Coast Swing est « ponctuel ». Exemple : si le danseur veut faire avancer sa cavalière, une petite traction (ponctuelle) va la faire démarrer et, tant que le cavalier n’aura fait de mouvement pour l’arrêter, elle continuera à avancer. Ceci est valable pour les tours et n’importe quelle variation. Ce guidage est à opposer au guidage continu où la fille s’arrête dès que le garçon relâche son mouvement de traction. Attention, cette traction est une indication (une invitation à danser pourrait-on dire) : en aucun cas la partenaire doit se « laisser tirer », c’est à elle de faire l’effort d’aller vers l’avant. Une image illustre ce principe : si j’ouvre une porte devant vous, vous allez entrer de vous-même, je n’ai pas besoin de vous tirer ! Les notions d’ »équilibre » et d’ »Anchor step » sont complémentaires de ce point. 


Le « Stretch » 


Notion capitale en West Coast Swing, c’est la connexion élastique entre les deux danseurs qui s’effectue en général sur le « et 1″ de la musique. Un bon stretch est à la fois souple pour être agréable et ferme pour être compris par la danseuse. Le stretch participe grandement au côté « classe » de la danse. Le stretch est un élément crucial de cette danse, permettant à un danseur d’évaluer en un clin d’œil la technique de son partenaire. 


Le « Slot » ou la « ligne de danse » 


Le slot est la ligne de danse théorique de la fille, c’est-à-dire une ligne virtuelle sur laquelle la cavalière va se déplacer pendant toute la danse. Le danseur demande à sa partenaire d’avancer sur sa ligne de danse uniquement sur le début de la variation. Tant que la fille n’a pas reçu l’ordre d’arrêter, elle continuera sa trajectoire linéaire sur son slot. En général, les informations arrêter puis avancer sont consécutives et exécutées pendant l’Anchor step (avec un strech). 


Le Pas de base


Le pas de base en 6 temps : C’est le pas de base classique « 1.step 2.step, 3.triple-4.step, 5.triple-6.step », le dernier triple-step etant le fameux « Anchor step ». C’est le premier pas de base qu’on apprend : il permet d’exécuter la plupart des variations en 6 temps (push-break, under arm, etc…). 


Le Pas de base en 8 temps


C’est le pas de base utilisé pour toutes les variations à base de whip. Son rythme est « 1.step 2.step, 3.triple-4.step, 5.step 6.step, 7.triple-8.step ». Ici également, le dernier triple step sera un « Anchor step ». 


Les Pas (Les pas usuels ont tous un nom et correspondent à une action précise)


L’ « Anchor step » (pas d’ancrage) : Pas capital en west coast swing et principale difficulté à maîtriser pour les débutants. C’est l’équivalent du « arrière avant » (5-et-6) en rock, avec le strech en plus (et qui fait toute la différence). Le Anchor step est à la fois la fin de la passe précédente, où la fille va chercher à aller jusqu’au bout du « slot », et le début de la variation qui va suivre, avec un guidage du cavalier qui va faire avancer sa partenaire sur le « 1″ du bas de base. Nota : le guidage se fait en général main gauche du cavalier tenant la main droite de la cavalière, même si toutes les combinaisons sont possibles en fonction des variations qui suivent.

Le « Step-step » (marche-marche) : il consiste à poser le pied droit puis le pied gauche (ou l’inverse). Lorsque ce pas se fait en avançant, le talon est posé en premier. La notion de step-step décrit uniquement le comportement des pieds, sans aucune connotation sur le guidage, le sens de marche ou la position des danseurs.

Le « Triple-step » (pas chassé) : ce terme se réfère uniquement aux pieds, comme le « step-step ». On peut remarquer que souvent, sur certaines variations, le fait de croiser les pieds sur un triple-step permet de souligner l’harmonie des danseurs avec la musique.

Le « Starter step »  : C’est le pas qui permet, à partir d’une « close position » de créer un strech pour initier une ouverture (ex : left side). Le starter step est constitué d’un pas chassé vers la gauche (vu du danseur), suivi d’un pas chassé vers la droite où l’on va créer le strech. Comme une danse commence généralement en « close position », le starter step est souvent le premier pas exécuté sur une musique (d’où son nom).

Le « Rock’n'go »  : C’est un guidage qui utilise pleinement le stretch entre les danseurs. Le cavalier va se servir de la tension élastique créée sur le temps 6 pour amener directement la danseuse en avant sur son triple pas. Dans les faits, la connexion et le stretch du temps 6 éludent l’anchor step et supprime le step-step de la variation suivante : les danseurs se retrouvent directement sur le 2 de la variation suivante (d’où le comptage qui est souvent « 5 et 2″). Note : ce guidage s’effectue sur des filles assez expérimentées, afin d’éviter de perturber le pas de base d’une débutante.

Le « Rolling Count »  : Le rolling count est l’art de faire ses pas hors des temps de la musique… tout en restant en musique. Il contribue à donner de la souplesse et du dynamisme à la danse en dansant sur un rythme ternaire. 


Les tours


Le West Coast Swing est une danse faisant la part belle aux tours. Les tours appartiennent à 2 familles:

Le tour « déboulé » : Le tour déboulé est issu du déboulé (déplacement linéaire du danseur avec 1/2 rotation à chaque pas) mais effectué sur place, les pieds sont quasiment joints et posés sur la ligne droite reliant les deux danseurs.

Le tour « pivot » : Le tour est exécuté comme son nom l’indique en pivot sur un seul pied. Tout tour s’accompagne du « spotting », terme consacré à l’aspect figé de la tête qui commence sa rotation au dernier moment (dissociation du buste) pour arriver avant le corps. Le yeux peuvent alors fixer constamment le même point, améliorant l’aspect visuel du tour, l’équilibre et diminuant la sensation de la tête qui tourne.

« Inside turn » (tour intérieur) : En position ouverte, amorcé comme un passage à gauche, mais le danseur effectue un prep sur le 2è step et lève son bras gauche ensuite pour guider un tour à sa danseuse ; sur la gauche du danseur et en pivotant à gauche (vers lui), elle effectue un tour déplacé sur le 1er triple step et reprend la connexion sur le anchor.

 « Outside turn » (tour extérieur) : En position ouverte, amorcé comme un under arm, mais le danseur effectue un prep sur le 2è step et guide avec son bras gauche un tour à sa danseuse. ; sur la droite du danseur et en pivotant à droite (ext à lui), elle effectue?


L’équilibre


C’est un concept très important pour le West Coast Swing car il permet de donner de la fluidité et de la complexité à cette danse. Le principe est très simple : que ce soit le cavalier ou sa partenaire, tout déséquilibre est à éviter (ou à minimiser tant que possible dans le cadre de tombés). En effet, une position en déséquilibre implique de se « raccrocher à son partenaire » ainsi que, dans le cas de la fille, d’une impossibilité de suivre à ce moment-là un guidage. Au final, on a la sensation d’un(e) partenaire dur(e), ce qui est à éviter.