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Les danses

Salsa & Son Cubain

La Salsa désigne à la fois une danse, un genre musical, mais également une famille de genres musicaux (musique latino-américaine). Les danseurs de Salsa sont appelés Salsero et Salsera . La Salsa Cubaine vient de la danse Casino des années 1950 et prend ses racines dans le Son cubain. 'est avant tout une danse de rue, populaire et sociale. Plusieurs figures peuvent être exécutées par les couples, cette danse est rapide et énergique. C’est un bon moyen de se dépenser, le lien social est assuré.

Niv Débutant : Salsa Cubaine en couple, pour les personnes n'ayant jamais fait de la Salsa.

Niv Intermédiaire : Ce niveau vous concerne si vous pratiquez la Salsa depuis 1 an révolu et que vous voulez continuer votre progression, si vous avez arrêté depuis quelques temps, si vous souhaitez reprendre progressivement, si vous avez quelques années de Salsa dans les jambes mais que vous n'allez pas danser en soirée régulièrement, ... Ce niveau est aussi la continuité du niveau débutant avec un renforcement des bases. Les pré-requis sont : la maîtrise du rythme, la maîtrise des passes simples telles que « dile que no, dile que si, enchufla,... », et la maîtrise des déplacements de la Rueda. Ce niveau doit permettre aux filles comme aux garçons de trouver leur place dans la danse.

Niv Confirmé : Salsa Cubaine en couple, à partir de 2 ans de cours révolus, bases maîtrisées. Ce niveau vous concerne si vous avez réalisé minimum 2 ans de cours complets en Salsa Cubaine. La maîtrise du rythme, le démarrage dans le temps et les déplacements sur des musiques rapides sont indispensables. Les pré-requis sont : les acquis du niveau intermédiaire, ainsi qu'une pratique régulière dans les diverses soirées salsa. Ce niveau a pour objectif de vous permettre de construire votre propre style "Cubano" au féminin ou au masculin, et de perfectionner votre technique de pas en y ajoutant les influences du Son, de la Rumba, du Reggaeton ...

Un cours unique avec Yipsi dédié au style, qui saura faire rapidement progresser les danseurs et danseuses de salsa ayant déjà un niveau intermédiaire ou confirmé. Ce niveau a pour objectif de vous permettre de construire votre propre style "Cubano" au féminin ou au masculin et de perfectionner votre technique de pas en y ajoutant les influences du Son, de la Rumba, du Reggaeton ...

La Salsa désigne à la fois une danse, un genre musical, mais également une famille de genres musicaux (musique latino-américaine). Les danseurs de Salsa sont appelés Salsero et Salsera (au féminin). La Salsa Cubaine vient de la danse Casino des années 1950 et prend ses racines dans le Son cubain. Néanmoins la Salsa commence à se développer en Europe à partir des années 90 et est maintenant connue dans le monde entier. Les couples se déplacent essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de rue, populaire et sociale. Plusieurs figures peuvent être exécutées par les couples, cette danse est rapide et énergique. C’est un bon moyen de se dépenser, le lien social est assuré.

 La Rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.

La Salsa, du mot espagnol "sauce", apparue dans les années 60 aux USA avec les migrants cubains, désigne un genre musical et à la fois une danse. Les chanteurs, musiciens et danseurs de Salsa sont aussi appelés "salsero", les cavalières "salsera". Il existe deux courants fort de Salsa, la "Portoricaine" et la "Cubaine". L'appellation "Portoricaine" est typiquement française, il s'agit en fait de la Salsa de style "New Yorkaise". Elle est plus démonstrative, se danse en ligne et comporte de nombreux jeux de jambes. Dérivée du Mambo, elle se danse sur le 2ème temps de la musique, le temps faible, et le changement de direction ou "break" s'effectue donc sur ce temps.

A l’association nous enseignons la Salsa Cubaine :

Dérivée de la danse Casino des années 50, elle a un style totalement différent. C'est une danse plus "ancrée dans le sol", avec des gestes économisés et des passes épurées sans jeux de jambes, ce qui permet de la danser dans des espaces réduits. C'est une danse de rue, populaire et sociale. Plutôt que de suivre une ligne, le couple décrit des cercles successifs, et le changement de direction s'effectue sur le 1er temps.

On peut aussi la danser en groupe, en formant une ronde de couples, on appelle cela la "Rueda". Un meneur annonce les passes, et tous les danseurs les effectuent en même temps, en changeant fréquemment de cavalière.

La Salsa, « mélange » ou « sauce » en espagnol, est apparue pour la première fois en 1932, à la Havane, dans un Son du cubain Ignacio Pinero qui a pour titre « Echale Salsita » (Balancez la Sauce). Mais c’est Izzy Sanabria, journaliste et promoteur du Fania Label, qui l’introduit en 1974 pour regrouper sous un même nom : le Son, le Guanguanco, le Boléro, le Mambo, le Cha Cha Cha, la Rumba, la Timba… et promouvoir ainsi la musique latino-américaine.

La Salsa se danse en 8 temps. Six temps sont dansés, et deux autres sont des temps de pause. On les compte souvent ainsi : 1,2,3 ET 5,6,7 ou parfois 1,2,3 ... 5,6,7. Il n'y a pas de règle établie mais ce qu'il faut comprendre, c'est que l'on doit marquer une pose même si l'on ne fait pas de pas, pour les temps 4 et 8. Les pas du cavalier et de la cavalière s'effectuent en miroir : lorsque le cavalier effectue les pas des 4 premiers temps, la cavalière effectue ceux des 4 derniers, qui sont inversés. Par exemple, si le cavalier déplace son pied gauche, la cavalière déplace son pied droit. Il existe plusieurs variantes du pas de base : le "pas de Mambo", le "pas de Salsa ou Casino", le "pas croisé", le "pas Rumba", le "pas marché" ... mais tous ont en commun les pauses sur les temps 4 et 8. Il faut absolument les maîtriser en musique avant de se lancer dans la réalisation de figures.

Découvrez un ensemble de médias dédiés aux musiques latinos, une musique qui se partage, qui réchauffe le cœur et donne envie de danser !

www.salsa-guide.fr, le site internet dont la passion est la Salsa sous toutes ses formes !

Musiques Salsa


Paris Danse quelques musiques de Salsa


Webradios Salsa Cubaine


Fiest cubana


Webradios Salsa Portoricaine


Voici 3 webradios salsa pour écouter de la musique latine directement sur son ordinateur en toute simplicité :

Radio latina, la radio 100% latino française

Tropicalísima Salsa

Hard Salsa Radio

Progressif : Vous connaissez certainement le musicien cubain Compay Segundo et son célèbre morceau Chan Chan, célèbres mondialement depuis le documentaire « Buena Vista Social Club » de Wim Wenders en 1999. Ce film a donné un nouvel élan mondial au son cubain, mais ce style musical et la danse qui lui est associée trouvent leur origine parmi de vieilles traditions cubaines.

Le SON CUBAIN est une des danses traditionnelles les plus populaires outre-atlantique. Pratiquée depuis plus d'un siècle, elle a su garder son élégance mise en avant grâce à de magnifiques déplacements. Le danseur a pour priorité le confort et la mise en avant de sa danseuse, laquelle peut allier élégance, sensualité et raffinement. L'un des avantages immédiat du Son est que TOUT CE QUE VOUS Y APPRENNEZ EST INTEGRABLE DANS VOTRE SALSA ! 

De plus vous serez davantage "en place" donc élégant et les déplacements appris vous permettront d'aérer votre danse.

Bien avant l'engouement actuel pour la salsa, les musiques latino-américaines, et particulièrement celles orginiaires de Cuba, ont été présentes à Paris tout au long du XXème siècle. A quoi ressemblaient les nuits de Paris des années 30 ? Entre les deux guerres, La Rumba, le son et le latin jazz ont connu leurs années de gloire dans les dancings parisiens. Une époque révolue. Arrive ensuite l'après-guerre qui connait une autre histoire et nous conduit lentement à la nouvelle vague salsa à la fin des années 70.


Les "années folles"


La vie nocturne parisienne gagne sa renommée mondiale essentiellement entre les deux guerres, pendant les "années folles". Parallèlement à la découverte du Jazz et du tango, les musiques cubaines et antillaises pénétrent la capitale et sa vie nocturne. La croissance économique est accompagnée d'un changement de mentalités qui se manifeste par le désir d'expériences nouvelles. Ce terrain a favorisé l'engouement pour les musiques exotiques dont celles venues de Cuba.

Paris découvre d'abord le tango et le Jazz. Le tango, musique sensuelle et danse de couple en corps à corps, a été accueillie avec enthousiasme et émerveillement en même temps qu'il a suscité un choc de moeurs. Le Jazz a été perçu, au départ, comme une musique exotique, teintée de primitivisme. Ces nouvelles musiques vont métamorphoser la vie nocturne parisienne avec l'ouverture et la création de lieux pour accueillir musiciens et danseurs : le "dancing" va ainsi remplacer le "bal musette".

"Après la vague du cubisme, Paris, subjugué par l'art noir, accueille à bras ouverts les musiciens afro-américains et antillais. Joséphine Baker et Sidney Bechet, stars de la Revue Nègre, triomphent en 1925 au music-hall des Champs Elysées, et quelques années plus tard, le clariniste martiniquais Alexandre Stellio popularise la biguine dans la capitale française". 

A cette époque plusieurs musiciens latino-américains s'établissent dans la ville lumière. On peut citer le saxophoniste portoricain Moncho Leña, le guitariste cubain Don (Luis) Barreto. Chacun d'eux organise son propre orchestre. On écoute la biguine martiniquaise dans différents lieux comme au Bal Nègre de la rue Blomet, à la Cabane Bambou, ou au Bal Colonial. Les musiques cubaines, antillaises et sud-américaines se diffusent ensembles. Le Rico's Creole Band, qui joue au début des années 30 à La Coupole était par exemple composé de musiciens cubains et antillais. Le Bal Nègre, où le samedi et le dimanche, "les gens de couleur venaient danser la biguine, était installé dans une arrière-salle d'un café ordinaire" avant de devenir une "attraction de Paris by night".(Jean-Paul Grespelle, La vie quotidienne à Montparnasse à la grande époque, Hachette Editions, 2002).


Surréalisme et cubanisme : un poète dans une valise


Alejo Carpentier

En 1928 Robert Desnos, le célèbre poète surréaliste, fait entrer clandestinement en France son ami Alejo Carptentier, un noveliste et musicologue cubain opposé à la dictature de Machado. Les deux hommes se lancent dans une campagne de promotion : quelques mois plus tard ils organisent une audition de disques cubains au cours de la présentation d'un film d'avant garde au studio des Ursilines.  Desnos improvise des soirées dans son atelier, rue Blomet, où il fait découvrir cette musique à ses amis autour de quelques verres de punch. Installé en France, Alejo Carpentier devient le représentant et défenseur des valeurs nationales et humanistes véhiculées par la musique cubaine qui va progressivement séduire Paris.

1928, Rita Montaner au Palace : Paris découvre la rumba et le son                                   

Le véritable engouement de Paris pour les musiques cubaines va commencer cette même année 1928 avec des présentations scéniques de Rumba et de son. Plusieurs artistes cubains se produisent à Paris, comme Eliseo Grent, Les Lecuona Cuban Boys et l'orchestre Anacanona ou l'orchestre cubain de Filiberto Rico qui joue à la Coupole.

L'événement majeur a été une prestation de Rita Montaner au cabaret Le Palace. Rita Montaner, "la unica", chanteuse charismatique de Rumba, était arrivée à Paris en compagnie de Sindo Garay, autre gloire de la chanson cubaine, 8 professeurs de musique et un couple de danseurs d'exception, Julio richards et Carmina Ortiz. Le succès de la présentation est immense, les foules se pressent pour aller l'écouter. Selon Cristobal Diaz ayala, les Parisiennes s'obscurcissaient mêmes les épaules et les bras pour lui ressembler. 

En 1930 Rita interprète à Paris la chanson "El Manisero" composé par Moïsés Simon, un compositeur cubain installé à Paris. "El Manisero", le vendeur de cacahuète, est à la base une chanson populaire cubaine issue du pregon. Elle va devenir très vite un tuble mondial et connaître des multiples reprises et adaptations dont celles d'Antonio Machin et Daniel Santos en Espagne ainsi que la version anglo-saxonne "the Peanut Vendor".


Le cubanisme des années 30


Dans le Paris des années 30, les lieux où on écoute la musique cubaine vont éclore et se multiplier, essentiellement dans les quartiers de Montmartre et de Montparnasse. Le plus connu de ces dancings avec orchestre est Le Palerme, rue Fontaine à Pigalle, rebaptisée après-guerre sous le nom de La Cabane Cubaine. La rue Fontaine a d'ailleurs été surnommée "Calle Cubana" tant y foisonnaient les cabarets latins. A partir de 1928, Le Palerme est animé par les frères saxophonistes Alcide et Edwardo Castellanos et leur orchestre. Don Azpiazu, d'une renommée internationale, joue à L'Empire et à La Plantation au début des années 30. Il séduit les noctambules avec sa danseuse "Mariana" (Alicia Parla).

A Montmartre, rue Mansart, un nouveau cabaret s'ouvre en 1934, Le Cueva, en l'honneur du trompettiste cubain Julio Cueva qui y joue avec son orchestre. Cueva était arrivé à Paris quelques années plutôt. Il joue au Cueva jusqu'en 1936. Il quitte alors la France pour l'Espagne où il participe à la guerre civile contre les troupes frankistes. Il rentre ensuite à Cuba et constitue son orchestre en 1942. Julio Cueva fut un excellent directeur d'orchestre et compositeur, notamment de gaurachas parmi lesquelles Si la fiesta esa qui dentro. Il s'entoura d'excellents chanteurs dont Manuel Licea ("Puntillita") qui connut la gloire dans son pays et au Mexique durant les années 40 et 50. Oscar Calle, qui a joué aussi à La Coupole (voir photo), se produit avec son orchestre au Melody's Bar jusqu'en 1939. 
A Montparnasse les orchestres se produisent à La Coupole, au Dôme, à La Rotonde, au Jimmy et dans d'autres clubs. "Au rythme du jazz et de la musique cubaine, récemment découverte, on dansait furieusement, jusqu'à l'aube, dans les douze ou quinze dancings du quartier". 

Orchestre de La Coupole en 1932 : en haut Émile Chancy, Bertin Salnave, Abel Beauregard. En bas Oscar Calle, Jean Degrace, Florius Notte, Hilton WilesSource photo :Site La Biguine à Paris

En dehors de Montmartre et de Montparnasse, on peut citer également Le Bateau Ivre, dans le quartier latin, qui offrait du jazz cubain en "fond sonore de publicité". Le fameux guitariste cubain Don Barreto, qui a commencé dans des orchestres de jazz et de biguine, va triompher avec la musique cubaine au Melody's Bar. Son frère, Sergio Barreto, se rappelle : "on ne pouvait pas recevoir tout le monde, tous les soirs. C'était incroyable. Pendant quinze ans, ça a été comme ça, sans arrêt". 

Don Barreto joue aussi au Jimmy, le club de Montparnasse qui voit défiler des célébrités comme Marlene ou Sacha Guitry. Il obtient un grand succès et bientôt il doit prendre des engagements en Province et dans les stations estivales comme à Cannes ou à Deauville. Il se produit jusqu'en 1942. Il fait la première partie de Ray Ventura et son orchestre à Bobino quand les Allemands l'arrête comme tous les autres immigrés sud-américains du fait de l'entrée en guerre des Etats-Unis. Au camp de Campiègne où ils sont tous regroupés, Don Barreto continue à jouer sa musique. 

Antonio Machin

En 1936 le très populaire chanteur cubain Antonio Machin entreprend une tournée en Europe accompagné d'un grand orchestre. Il se produit à Londres puis à Paris où il se présente dans le show de Moisés SIMONS, Le Chant des Tropiques. Antonio Machin décide de rester à Paris, fréquente La Coupole, chante sur la Côte d'Azur puis en Allemagne, en Scandinavie et jusqu'en Roumanie. A Paris il enregistre avec Moisés SIMONS des compositions de ce dernier, "A Gozar", "Cachumbambe"… Il enregistre aussi avec l'orchestre d'un autre cubain installé en France, Filiberto RICO : "La Conga", "Lamento esclavo"…

En 1939 lorsque la guerre éclate Antonio Machin part vers l'Espagne. Il va y rester jusqu'à sa mort en 1977.

La deuxième guerre a mis fin à la période d'effervescence cubaine à Paris.


Les années 40-50


Des nouveaux artistes cubains dont Oscar Lopez, Chombo Silva et Gonzalo Fernandez s'établissent à Paris après la seconde guerre mondiale. Fernandez joue notamment avec l'Orquesta Tipica Palmera, l'African Team, l'Orchestre du ClubL'Escale et Manu Dibango. 

Les musiciens se réunissent au Big Ben ou à la Cabana Cubana. L'orchestre local d'Eddie Waner enregistre pour la marque Odéon quelques succès cubains : Almendra, Negüe. 
C'est dans les années 50 qu'ouvre le cabaret L'Escale, rue Monsieur le Prince dans le Quartier latin. D'après J. Lennhardt, L'Escale "joue sans le savoir un rôle non négligeable pour faire connaître aux Français une Amérique latine alors lointaine (...). Dans cet ancien bistrot d'étudiants, quelques futurs célébrités des arts plastiques, Jesus Soto(voir encadré), Narciso Debourg, Carlos Caceres-Sobrera et autres (comme Paco Ibanez) venaient pour le plaisir, pour quelques francs, chanter un folklore coloré avec guitare, flûte indienne et bombo. Barbara, Guy Béart, et tout un public d'intellos de la rive gauche découvraient, grâce à eux, rythmes et sonorités nouvelles d'un continent encore nimbé d'exotisme". Plus tard l'Escale est racheté par le groupe Los Machucombos, composé d'un Espagnol, d'un Italien et d'une Costaricéenne.


Années 70 : Pierre Goldman et l'aventure de la salsa à Paris


Pierre Golldman

A la fin des années 70, Pierre Goldman, journaliste et personnage-phare de la gauche héritière de mai 68, va jouer un rôle important pour faire connaître la nouvelle musique salsa à Paris. Il organise l'arrivée du chanteur Azuquita qui va se reproduire à La Chapelle des Lombard. Pour accompagner Azuquita, Pierre Goldman fait appel à des musiciens du groupe résident de L'Escale. Pierre Goldman était alors journaliste au jeune quotidien Libération. A la fin des années 70 il va devenir le principal promoteur de la salsa à ses débuts à Paris jusqu'à cette fameuse année 1979 où, quelques mois après l'arrivée d'Azuquita, il a été assassiné, probablement par des groupuscules d'extrême droite.

En 1967 il voyage à Cuba pour soutenir la révolution, puis ultérieurement au Venezuela avec l'idée d'entrer dans la guérilla. Il ramène de Cuba une fascination pour sa musique et il la joue en amateur, aux percussions. DansLibératoin il publie un article conséquent sur les racines africaines de la musique cubaine et le contenu culturel de la musique salsa. Progressivement il va se consacrer à la pratique de cette musique et à sa promotion. Vivant sa passion au quotidien, son monde s'organise d'activités liées aux Caraïbes. Avec son cercle d'amis antillais et latino-américains, il fréquente l'Escale. 

En 1979, il s'associe à son ami Jean-Luc Fraisse, patron de la Chapelle des Lombards, pour faire venir Camillo Azuquita, un brillant chanteur à New York d'origine panaméenne. Pour l'accompagner, Goldman et Fraisse font appel à des musiciens antillais du groupe résident de l'Escale. (1)


Les années 80


Los Salseros, dirigé par le pianiste martiniquais Roland Malmin (et comptant dans ses rangs Guillermo Fellové, Patato Valdès et Azuquita), est le groupe français le plus notable des années 80.
Malmin se partage entre la salsa (Los Machucambos) et le Zouk. Henri Guédon, oscillant entre les Antilles et Paris, a constitué des groupes électriques incorporant diverses influences.

Bachata

La Bachata est un rythme dansant originaire de la République dominicaine. C'est une danse qui se caractérise par sa sensualité. Elle se danse en couple sur des musiques douces et romantiques. La bachata est une musique typique des Caraïbes, aux influences multiples. L'origine du mot bachata est africaine et signifie le moment de fête, de récréation. Depuis son apparition, elle rythme la vie des dominicains qui aiment chanter et danser. Au début des années 80, l'intérêt pour la bachata explose. Désormais symbole de l'île, sa renommée devient internationale et elle s'exporte partout dans le monde. Tout comme les autres musiques latinos, les rythmes ensoleillés de la bachata séduisent les français et envahissent soirées, discothèques, radios et écoles de danse. Le succès de la chanson « Obsession » du groupe Aventura, sortie en 2004, y contribuera fortement.

Le genre musical est né en République dominicaine dans les années 1960. S’il a longtemps été dédaigné car associé aux couches sociales les plus défavorisées, l'expansion du tourisme dans les années 1980 lui a conféré une popularité internationale, si bien que la Bachata est aujourd’hui devenue un symbole fort du pays. Qu’elle soit « dominicaine », « moderne », « sensual », « urbaine », « Tango », cette danse latine reste techniquement très abordable même pour les débutants et ses rythmes binaires et syncopés permettent une grande liberté d'expression du corps. A l’origine dansée lors des soirées Salsa, on voit naître de plus en plus de soirées dédiées ou mixtes Kizomba/Bachata et les cours réguliers ne cessent de se développer partout en France grâce à l’engouement général actuel pour cette discipline.

La bachata est un rythme dansant originaire de République dominicaine, plein de folklore. On peut le considérer comme un mélange de Boléro, Merengue, Cha-cha-cha et Tango. C'est une danse sensuelle se dansant sur une musique Latino, mais avec un rythme bien reconnaissable. En raison de son peu de reconnaissance, elle était très peu diffusée en radio. Mais à partir des années 1980, avec l'expansion des moyens massifs de communication, et l'apogée du tourisme, elle va se répandre à travers le monde. Elle deviendra le symbole de la République dominicaine. Il faudra attendre 2002 en France, pour la voir se démocratiser avec le titre "Obsession" du groupe Aventura. Cette danse latine se danse généralement dans les soirées de Salsa où elle est insérée par moment.

La rueda de Bachata est une manière de danser la Bachata à plusieurs couples en effectuant les mêmes figures annoncées par une personne, à la manière de la rueda de la Salsa. Originaire de la République dominicaine, cette danse, qui existe depuis le début des années 60, rencontre un énorme succès à St-Domingue et dans le monde entier depuis une dizaine d’année. Appréciée et dansée partout où l’on joue de la salsa et du merengue, la bachata se situe entre ces deux danses. Moins variée que la première et plus élaborée que la seconde, c’est une danse qui puise sa saveur dans le romantisme et la mélancolie. Elle alterne les abrazos ouverts et fermés, en déplacements, en tournant ou en restant sur place, avec un déhanché omniprésent qui procure sensualité et contraste. Bien que très riche, la bachata est facilement abordable et permet aux novices de pouvoir danser dès leurs premières soirées !

D'autres formes de Bachata ont récemment fait surface dans le monde Latino : la Bachata dominicaine

Le mouvement simple de la danse est une série de pas simples qui produit un mouvement d'avant en arrière, ou d'un côté à l'autre, sur un rythme musical de 2 fois 4 temps. Soit un pas de base de 8 temps, correspondant à 8 mouvements que l'on peut compter ainsi : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.

Mais en général on le prononce plus souvent comme ceci : 1, 2, 3, HOP, 5, 6, 7, HOP.

Le "HOP" est là pour marquer les quatrième et huitième temps, où l'on doit pointer son pied droit puis gauche. Le caractère de la danse est obtenu par un mouvement sensuel du corps et de la hanche qui garde une similitude avec certaines danses africaines.

La Bachata Sensuelle fait référence à un style de bachata basé sur l'expression corporelle et la dissociation des mouvements. On utilise peu de déplacements et on cherche l'interprétation musicale grâce à des vagues, des ronds de hanches, des mouvements de bassin et des contractions arrêtées. Les Bachatas employées sont souvent romantiques et d'un style très moderne. Ce style ce différencie par rapport aux autres car il ne met pas l'accent sur le travail des pieds et des tours, mais sur l'expression corporelle entre l'homme et la femme.

Webradios


Radio Bachata Dominicana est une radio 100% dominicaine gratuite qui se lance sans player(logiciel) et en toute facilité, à user et abuser ! Bachata, salsa, reggaetown et musiques latines seront au rendez-vous sur Radio Bachata Dominicana.

Kizomba & Semba

La Kizomba est en train de conquérir le monde comme musique romantique qui caresse l'oreille et comme une danse sensuelle qui captive l'âme. Elle est très populaire au Cap-Vert et au Portugal, elle fait fureur en Amérique et en Europe ces dernières années.

Elle est parfaite pour entrer dans le monde de la danse car elle se caractérise par sa douceur et la facilité de ses pas de base pour ensuite évoluer progressivement vers des pas plus complexes et subtils.

On attribue les origines de la « KIZ' » (…vous prononcerez  comme cela dès la deuxième leçon !...) aux anciennes colonies portugaises d'Afrique, notamment à l'Angola et aux iles du Cap-Vert. La Kizomba est une danse métissée qui vient d'un mélange de Samba (danse angolaise) à laquelle on ajoute une rythmique Zouk (merci Kassav) et des mouvements de Tango Argentin. C'est une danse qui s'imprègne du ressenti des partenaires avec la musique. Lorsque les mécanismes de l'écoute et du guidage sont en place, on peut vite obtenir une bonne musicalité et s'épanouir dans cette danse.

Le Semba :une danse de couple angolaise rythmiquesensuelle et festive

Le semba utilise certains pas de la kizomba tels que le 2 temps, le 4 temps, la sortie fille et le cha-cha, tout cela mais en beaucoup plus rapide.Dans une posture moins rapprochée qu’en Kizomba.Le danseur de Semba interprète la musique notamment par son jeu de jambes très souvent spectaculaire.Accessible après un an de Kizomba

C’est un genre musical et une danse originaire de l'Angola. Bien que né en Angola, le genre musical Kizomba, et la danse qui l'accompagne se sont développés dans l'ensemble des pays d'Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, Sao Tomé …) puis il a pénétré l'Europe (en commençant par le Portugal) ces dernières années. La Kizomba est une version simplifiée et plus lente du Semba. La danse Kizomba se caractérise par sa langueur et sa position fermée. Le tronc demeure fixe et néanmoins souple, tandis que le bas du corps est beaucoup plus énergique. En règle générale, l'espace dans lequel se meut le couple est réduit à son strict minimum et les mouvements, bien qu'élaborés, sont économisés.

Le Semba est une danse de couple angolaise. Cette danse latine s’est fait connaître dans les années 50 tout comme la musique semba. Dans le contexte de la danse, le mot Semba signifie que « le corps de l’homme qui entre en contact avec le corps de la femme au niveau du nombril ».

Il fut un temps ou le Semba portait le nom de « dança de roda ». A la base, le Semba était une danse individuelle dans lequel l’homme dansait devant une femme. L’homme mettait ensuite sa main sur les hanches de la femme et la ramenait vers lui afin de provoquer un choc (d’ou le nom semba) avec un mouvement brusque.

Aujourd’hui, le Semba a évolué. C’est devenu une danse de couple avec de grands pas sur un rythme rapide. Les pas peuvent être très acrobatiques. Le semba se danse en improvisation. Les mouvements sont semblables aux pas de Milonga et de la kizomba.

À Luanda (capitale de l’Angola), de nombreuses compétitions de Semba sont organisées afin de ne pas oublier la culture et de donner la possibilité aux jeunes de profiter de grands moments. Des après-midis appelées « Tarde de Semba » sont régulièrement organisées pour offrir des démonstrations de Semba et faire des concours de cette danse latine.

Aujourd’hui, le Semba se combine avec la Kizomba, le Zouk ou le Merengue. Il se distingue des autres versions de par la rapidité du tempo. On peut dire que le Semba est à la Kizomba ce que la Milonga est au Tango. Le Semba, tout comme la Kizomba, est une danse de couple très sensuelle, à la différence que le Semba est plus dynamique et très enjoué. Cette danse angolaise très festive et entrainante fait des fans partout en France, à vos chaussures de danse !

Comme nous l’avons évoqué ci-dessus la kizomba partage les mêmes pas de base que le semba.

  • Les danseurs de kiz ont la même posture que les danseurs de semba c’est à dire que les mains qui se tiennent sont fermées, leurs bras sont fléchis.
  • En kizomba ou en semba, certains danseurs se connectent coude contre coude avec les mains jointes bien au dessus des épaules et d’autres relâchent les coudes et les mains jointes sont au niveau des épaules.
  • Dans ces deux danses latines, les bustes du cavalier et de la cavalière en général se touchent : la cavalière est légèrement en appui sur son cavalier, comme en tango argentin. Par ailleurs, les jambes, hanches ne se touchent pas : l’espace entre les cavaliers permet de se déplacer.

Le semba utilise certains pas de la kizomba tels que le 2 temps, le 4 temps reculé  la sortie fille et le cha-cha, tout cela mais en beaucoup plus rapide.

Rock, Rock Interprétation & Boogie

Débutant : Il s'agit d'une étape clef de la découverte de la danse en couple. Avec ce cours, vous pourrez danser rapidement le Rock sur des rythmes lents et moyennement rapides. Après l'initiation au rythme, l'apprentissage du pas de base en 6 et des variations de base, vous allez rapidement évoluer vers l'apprentissage d'une vingtaine de passes plus élaborées. A la fin de l'année vous ne connaitrez pas moins de 3 enchainements différents (un tous les 10h de cours environ) et vous prendrez plaisir à danser sur des musiques modernes des années 70 à nos jours. Ce cours est dispensé par Elisa. Avec cette grande pédagogue, espiègle et pétillante, vous prendrez confiance en vous et serez très vite à l'aise en soirée. Elle est capable de faire danser n'importe quel danseur non initié !!!

Intermédiaire : Vous avez déjà acquis les bases du pas en 6, et êtes à l'aise pour danser le Rock sur des rythmes lents et moyennement rapides, il est temps de passer à la vitesse supérieure : pas en 10, en 8, variations plus difficiles, tempo plus rapide, ici on travaille sur le placement, la vitesse, le guidage, les variations spécifiques au Rock. Avec ce cours vous pourrez danser rapidement et très correctement sur toutes les vitesses de manière variée (vous allez apprendre 3 enchainements de plus !) En fin de cession vous commencerez à travailler le style et le jeu de jambe, l'interprétation et la musicalité. Avec une pratique régulière, vous pourrez alors évoluer vers des cours de rock confirmé, du Boogie Woogie ou du Lindy Hop. Dans ce cours, Paméla et Adrien sont passés à la vitesse supérieure. Ils puisent dans son interminable catalogue de passes et variations, pour vous faire évoluer rapidement. Bonne humeur obligatoire !

Confirmé : Vous pratiquez régulièrement depuis au moins 3 ans et vous voulez vous perfectionner encore plus, ce cours vous satisfera pleinement ! Il sera  aussi l'occasion de vous faire découvrir d'autres manières de danser avec des pas de base différents de la base classique. C'est aussi une approche de la connaissance de soi et de son corps extrêmement intéressante qui permettra d'évoluer éventuellement vers une grande maîtrise du Rock N' Roll.

Vous devrez, entre autre, être capable de :

  • guider clairement et confortablement, à des partenaires de niveau différent, des variations compliquées à toutes les vitesses, ou de suivre et vous adapter à tout type de partenaire.

  • gérer votre déplacement à tous niveaux du pas de base en dansant sur des tempos assez rapides.

  • mémoriser des enchaînements plus longs.

  • tourner sans trop de difficulté.

  • reconnaître le contretemps, etc...

Dans ce cours Paméla et Adrien vous font profiter de leurs talents de compétiteurs de très haut niveau et de leur expérience pédagogique.

Comme l’intitulé le dit, il s’agit de sortir de la danse dite académique et de pouvoir venir au travers de sa propre sensibilité musicale, s’amuser et interpréter corporellement des accents musicaux tout en respectant la musicalité.Le Rock Interprétation est une première étape vers le Boogie Woogie.

Danser le rock en accord avec la musique, marquer les arrêts suggérés par celle-ci, faire un premier pas vers l'univers des danses swing. 
Il s'agit d'appréhender la musique non plus seulement comme un rythme, mais plus en détails pour arriver à interpréter et marquer les éléments forts qui la constituent. Avec des variations et un pas de base rock, ce cours est ouvert à tout danseur maîtrisant le pas de base et les éléments principaux du Rock. Marquer les breaks, construire des séquences, comprendre la structure de la musique, voilà les maîtres mots de cette version améliorée du Rock.

Le boogie woogie est l’ancêtre du rock’n roll.Son pas de base est différent de celui du rock’n roll, puisqu’il est muni de rebonds communément appelés « bonces »Contrairement aux apparences cette danse se veut très souple et confortable.

 
Le Boogie Woogie est une danse de couple en 6 et 8 temps dont l'intention essentielle est l'interprétation de la musique boogie woogie, swing, rock, mais pourquoi pas d'autres styles musicaux. L'autre donnée intrinsèque de cette danse est la complicité avec son ou sa partenaire, dans le guidé (lead) ou le suivi (follow), dans l'écoute musicale, dans la connexion, dans le plaisir partagé.
 
Outre le travail sur une base en 6 plus en accord avec la musique et sur un style différent (position du corps, etc...), c'est la complicité avec le/la partenaire qui est l'atout principal de cette danse et la découverte de nouvelles passes plus spectaculaires (tombés, portés parfois, jeux de jambes).
 
Vous apprendrez le Boogie dit "Social" qui se danse en soirée avec n'importe quel/quelle partenaire.
Vous apprendrez à utiliser un nouveau pas de base en 6, à écouter les différents instruments et à les interpréter, à construire des séquences pour danser sur la structure d'un morceau boogie.
Grâce aux différents niveaux possibles, vous pourrez vous perfectionner dans le guidage (ou « connexion »), le pas de base, l'écoute musicale, l'interprétation, la tenue de corps, le jeu de jambes, etc...
A moins d'avoir déjà pratiqué une danse en base 8, il sera recommandé de faire au moins un peu de Rock Interprétation, ou d'avoir des notions de Lindy Hop ou West Coast Swing.

HistoriqueDanseSwing

Le Rock'n'Roll ou tout simplement le Rock, est une philosophie. Véritable phénomène culturel des années 50, il a su traverser les âges ...

Dérivé du Lindy Hop qui est l'ancêtre de toutes les danses Swing, il se danse en couple. Les pas du cavalier sont différents de ceux de la cavalière, on ne peut donc s'improviser cavalière quand on est cavalier si l’on n’a pas appris les pas de sa partenaire. La danse se décompose en un enchaînement de passes, complexes ou non, que l'on peut décliner à l'infini. Chaque cavalier doit connaître un nombre plus ou moins important de passes selon son niveau, car c'est à lui de guider la danse et de décider lesquelles il réalise. Ici nous allons apprendre le Rock à 6 et non à 4 temps.

C'est une discipline typiquement française dérivée du Be-Bop Français, et non pas directement du Lindy. Il est plus carré, les pas et les temps sont bien marqués, c'est ce qui permet de rester bien synchrone avec sa cavalière et donne un style plus harmonieux.

De la rencontre entre le Rythme and Blues et la Country, le Rock n’Roll apparaît au début des années 50, aux États-Unis avec Louis Jordan puis Bill Haley, Elvis Presley… Très vite, le phénomène fera des émules. La population blanche américaine s’identifie au Rockabilly avec Eddie Cochran, Buddy Holly, Gene Vincent… alors que les afro-américains développent un rock plus marqué par la tradition du Blues, Chuck Berry, Bo Diddley, Fats Domino, Little Richard. Aussitôt, cette forme d’expression musicale trouve un écho social auprès de la population. Elvis Presley, par ce courant, fut le grand initiateur du rapprochement entre noirs et blancs. Après avoir conquis l’Amérique, le Rock enflamme l’Europe puis la France à partir de la fin des années 50.

Le terme « six temps » est un peu ambigu puisque cette danse correspond à huit appuis. En effet, les appuis se comptent ainsi : « un, deux, trois et quatre, cinq et six ». Chaque mot (y compris les deux « et ») correspond à un appui. Cela dit, si ceux-ci sont exécutés plus rapidement (ils correspondent à des fractions de temps musicaux, croches ou croche-pointées suivant les danseurs) et ces huit appuis se calent bel et bien sur six temps musicaux.

Parmi ces 6 temps, les deux premiers sont traditionnellement utilisés comme « pas de repos » : ils permettent aux danseurs de se repositionner, et de couper le rythme de la danse. Les quatre temps suivants 3 et 4, 5 et 6 sont les temps utilisés pour le déplacement de la cavalière. Bien que la plupart des passes se fassent en 6 temps, il est possible de combiner certaines passes afin d'obtenir des passes en 8, 10, voire 12 temps.

La danse se fait sur une droite imaginaire (ligne de danse) décrite par la cavalière, et les danseurs, sauf exception, s'écartent rarement de cette « ligne de danse », afin de ne pas gêner les autres danseurs.

On danse le rock à 6 temps traditionnellement sur des rythmes Rock (marqués par l'alternance de la grosse caisse et de la caisse claire sur 4 temps), mais il est possible, et même assez courant  de le voir danser sur des rythmes plus swing (marqués par la prédominance des cymbales).

West Coast Swing

Le West Coast Swing est une danse qui nous vient des USA. C'est une évolution du Lindy Hop: toutes deux sont devenues des danses à part se pratiquant sur des musiques différentes. Au cours de ces dernières années, le WCS a évolué vers des musiques de plus en plus modernes à l'opposé du Blues. De nos jours le WCS se danse sur presque toutes les musiques telles que le Rock N'Roll, la Disco, le Funk, la House, la Dance Hall, le R'n'B... Elle est donc accessible par un public de danseurs très large puisque toutes les générations peuvent se mélanger et elle s'adresse aussi bien aux danseurs de Break / Hip Hop qu'aux rockers, et aux salseros sans oublier les danseurs de salon.

HistoriqueDanseSwing

Le West Coast Swing est une danse de couple de style Swing  issu du Lindy Hop crée en 1951 à Los Angeles. Elle se caractérise par des mouvements doux et très coulés, plutôt sensuels, qui donnent une allure élégante et souvent spectaculaire. Ce sont ces mouvements très élastiques des partenaires, que ce soit individuellement ou bien l'un par rapport à l'autre, qui donnent cet effet d’accélération et de ralentis suivant les passes.

Elle se danse sur une base de 8 temps et laisse une grande part à l'improvisation et à l'interprétation. Elle privilégie le jeu entre les deux partenaires, c'est ce qui la rend très difficile. Chacun doit être parfaitement à l'écoute de l'autre. C’est l’une des rares danses où la cavalière peut à tout moment faire un "Hijack" et mener la danse un temps.

Cette danse se pratique sur un vaste éventail de styles de musique : Pop, Funk, Dance, Country, Jazz, Blues, RnB, Disco, ... c'est aussi ce qui fait sa force et la rend accessible à toutes les générations.

Aujourd'hui le West Coast Swing peut se danser partout en France, mais il n'est arrivé à Paris qu'au début des années 2000. Il mettra ensuite plusieurs années pour descendre dans le sud. Au travers de l'hexagone on peut maintenant trouver des stages tous les mois, et suivant les villes, des soirées toutes les semaines. De plus ces stages sont parfois animés par les plus grands champions français et étrangers qui n'hésitent pas à venir des Etas Unis.

Le West Coast Swing est actuellement en plein essor, de nouvelles écoles se mettent à l'enseigner chaque année et le niveau des français ne cesse de s'améliorer lors de compétitions internationales.

Cette danse sera considérée plus tard comme une version « douce » du Jitterbug. D’abord appelée Western Swing en 1951, son appellation définitive se fera en 1961. Différents courants musicaux peuvent être interprétés en West Coast Swing.

Contrairement aux danses standards, il n'y a pas de figures codifiées par aucune fédération en West Coast Swing. Rien n'est "juste" ou "faux", chacun suivant son style peut adapter ses figures, et cela peut donner parfois des façons contradictoires de danser. Seul le ressenti (si c'est agréable) et l'aspect visuel (si c'est esthétique) permettent de porter un jugement.

C'est une danse en 8 temps, dont deux ne sont pas comptés mais simplement marqués et remplacés par un "ET".

Il existe actuellement 2 interprétations possibles au niveau des pas. Ceux-ci se comptent 1-2, 3ET4, 5ET6 mais le moment où l'on va poser le pied sur le contre-temps sera différent. On va donc déplacer le "ET".

  • La façon "Binaire" est la plus simple à apprendre, elle est plus funky et permet de danser sur du Rock, du Funk, et du R'n'B. Lors du "ET", on doit poser le pied exactement au milieu des temps 3 ET 4 et 5 ET 6, ce qui la rend plus énergique et explosive.

  • La façon "Ternaire", donne un style plus classique pour danser sur des musiques Swings et Blues. C'est techniquement la base officielle du West Coast Swing  très adaptée aux mouvements coulés et sensuels. Dans ce cas on va poser le pied légèrement après le "ET" comme ceci : 3..ET4, 5..ET6. C'est le "Rolling Count", un ajustement naturel sur la musique qui est ternaire, mais c'est en fait compliqué à appliquer pour un débutant et on ne le voit que bien plus tard.

A savoir aussi, le West Coast Swing se danse "à plat" contrairement aux autres danses qui se dansent souvent sur la pointe des pieds. Il faut toujours rester bien ancré dans le sol.

Enfin, les deux partenaires doivent en permanence être à l'écoute l'un de l'autre, car la cavalière peut choisir de jouer un rôle très actif dans la danse. Le cavalier déclenche une passe plus ou moins sophistiquée sur la musique, et la cavalière peut alors décider de simplement suivre le cavalier, ou de composer avec son guidage et en changer la fin pour faire quelque chose de plus esthétique ou simplement mettre en relief un passage musical.

En West Coast Swing, contrairement aux danses standards comme par exemple la Valse, il n’y a pas de figure codifiée par aucune fédération. Donc il ne peut rien y avoir de « juste », ni de « faux ». Toute façon de faire une figure est donc correcte, et de fait, il existe bel et bien de nos jours plusieurs façons de faire du West Coast Swing, façons qui sont parfois concurrentes et contradictoires entre elles. Seul le ressenti (si c’est agréable) et l’aspect visuel (si c’est beau) permettent de porter un jugement.

Ceci dit, en West Coast Swing, comme dans toutes les autres danses, il y a plusieurs mouvements de base qui sont caractéristiques de la danse : 


La connexion


La connexion est le terme désignant l’attitude à avoir pour transmettre ou recevoir toutes les informations de guidage. En West Coast Swing, la connexion s’effectue en général avec la main gauche du cavalier tenant la main droite de la cavalière. En s’écartant, en reculant l’un par rapport à l’autre, le couple créé une légère tension. Le bras est complètement relâché, avec une légère résistance pour contrer la tension (tout en conservant le cadre, ici en particulier, le verrouillage de l’épaule). Cette tension peut aussi se transformer en compression, notamment pour amorcer des tours. N’importe quelle partie du corps est sujette à une connexion (hanches, bras…), cependant, de tels cas sont peu fréquents.
La fille a un grand rôle à jouer dans le « maintien » de la connexion. En particulier sur les derniers temps d’une variation, elle doit gérer la distance avec son cavalier, notamment lors du pas d’ancrage (anchor step). 


Le cadre


Notion très importante en danse swing, le cadre correspond à l’ensemble formé par le buste et les bras. Les cadres des deux danseurs doivent être fixes, tout mouvement parasite (d’un bras qui se rapproche du corps, d’une ondulation quelconque) empêche le guidage donné par la main de se transmettre aux jambes. Cela se traduit par une très grande difficulté pour la cavalière à suivre le guidage de son partenaire. Une autre conséquence est que le guidage par le corps (tout le cadre participe d’un bloc au guidage) est beaucoup plus agréable et efficace qu’un guidage avec les bras (le bras se désolidarise du cadre). 


Le guidage


Le guidage en West Coast Swing est « ponctuel ». Exemple : si le danseur veut faire avancer sa cavalière, une petite traction (ponctuelle) va la faire démarrer et, tant que le cavalier n’aura fait de mouvement pour l’arrêter, elle continuera à avancer. Ceci est valable pour les tours et n’importe quelle variation. Ce guidage est à opposer au guidage continu où la fille s’arrête dès que le garçon relâche son mouvement de traction. Attention, cette traction est une indication (une invitation à danser pourrait-on dire) : en aucun cas la partenaire doit se « laisser tirer », c’est à elle de faire l’effort d’aller vers l’avant. Une image illustre ce principe : si j’ouvre une porte devant vous, vous allez entrer de vous-même, je n’ai pas besoin de vous tirer ! Les notions d’ »équilibre » et d’ »Anchor step » sont complémentaires de ce point. 


Le « Stretch » 


Notion capitale en West Coast Swing, c’est la connexion élastique entre les deux danseurs qui s’effectue en général sur le « et 1″ de la musique. Un bon stretch est à la fois souple pour être agréable et ferme pour être compris par la danseuse. Le stretch participe grandement au côté « classe » de la danse. Le stretch est un élément crucial de cette danse, permettant à un danseur d’évaluer en un clin d’œil la technique de son partenaire. 


Le « Slot » ou la « ligne de danse » 


Le slot est la ligne de danse théorique de la fille, c’est-à-dire une ligne virtuelle sur laquelle la cavalière va se déplacer pendant toute la danse. Le danseur demande à sa partenaire d’avancer sur sa ligne de danse uniquement sur le début de la variation. Tant que la fille n’a pas reçu l’ordre d’arrêter, elle continuera sa trajectoire linéaire sur son slot. En général, les informations arrêter puis avancer sont consécutives et exécutées pendant l’Anchor step (avec un strech). 


Le Pas de base


Le pas de base en 6 temps : C’est le pas de base classique « 1.step 2.step, 3.triple-4.step, 5.triple-6.step », le dernier triple-step etant le fameux « Anchor step ». C’est le premier pas de base qu’on apprend : il permet d’exécuter la plupart des variations en 6 temps (push-break, under arm, etc…). 


Le Pas de base en 8 temps


C’est le pas de base utilisé pour toutes les variations à base de whip. Son rythme est « 1.step 2.step, 3.triple-4.step, 5.step 6.step, 7.triple-8.step ». Ici également, le dernier triple step sera un « Anchor step ». 


Les Pas (Les pas usuels ont tous un nom et correspondent à une action précise)


L’ « Anchor step » (pas d’ancrage) : Pas capital en west coast swing et principale difficulté à maîtriser pour les débutants. C’est l’équivalent du « arrière avant » (5-et-6) en rock, avec le strech en plus (et qui fait toute la différence). Le Anchor step est à la fois la fin de la passe précédente, où la fille va chercher à aller jusqu’au bout du « slot », et le début de la variation qui va suivre, avec un guidage du cavalier qui va faire avancer sa partenaire sur le « 1″ du bas de base. Nota : le guidage se fait en général main gauche du cavalier tenant la main droite de la cavalière, même si toutes les combinaisons sont possibles en fonction des variations qui suivent.

Le « Step-step » (marche-marche) : il consiste à poser le pied droit puis le pied gauche (ou l’inverse). Lorsque ce pas se fait en avançant, le talon est posé en premier. La notion de step-step décrit uniquement le comportement des pieds, sans aucune connotation sur le guidage, le sens de marche ou la position des danseurs.

Le « Triple-step » (pas chassé) : ce terme se réfère uniquement aux pieds, comme le « step-step ». On peut remarquer que souvent, sur certaines variations, le fait de croiser les pieds sur un triple-step permet de souligner l’harmonie des danseurs avec la musique.

Le « Starter step »  : C’est le pas qui permet, à partir d’une « close position » de créer un strech pour initier une ouverture (ex : left side). Le starter step est constitué d’un pas chassé vers la gauche (vu du danseur), suivi d’un pas chassé vers la droite où l’on va créer le strech. Comme une danse commence généralement en « close position », le starter step est souvent le premier pas exécuté sur une musique (d’où son nom).

Le « Rock’n'go »  : C’est un guidage qui utilise pleinement le stretch entre les danseurs. Le cavalier va se servir de la tension élastique créée sur le temps 6 pour amener directement la danseuse en avant sur son triple pas. Dans les faits, la connexion et le stretch du temps 6 éludent l’anchor step et supprime le step-step de la variation suivante : les danseurs se retrouvent directement sur le 2 de la variation suivante (d’où le comptage qui est souvent « 5 et 2″). Note : ce guidage s’effectue sur des filles assez expérimentées, afin d’éviter de perturber le pas de base d’une débutante.

Le « Rolling Count »  : Le rolling count est l’art de faire ses pas hors des temps de la musique… tout en restant en musique. Il contribue à donner de la souplesse et du dynamisme à la danse en dansant sur un rythme ternaire. 


Les tours


Le West Coast Swing est une danse faisant la part belle aux tours. Les tours appartiennent à 2 familles:

Le tour « déboulé » : Le tour déboulé est issu du déboulé (déplacement linéaire du danseur avec 1/2 rotation à chaque pas) mais effectué sur place, les pieds sont quasiment joints et posés sur la ligne droite reliant les deux danseurs.

Le tour « pivot » : Le tour est exécuté comme son nom l’indique en pivot sur un seul pied. Tout tour s’accompagne du « spotting », terme consacré à l’aspect figé de la tête qui commence sa rotation au dernier moment (dissociation du buste) pour arriver avant le corps. Le yeux peuvent alors fixer constamment le même point, améliorant l’aspect visuel du tour, l’équilibre et diminuant la sensation de la tête qui tourne.

« Inside turn » (tour intérieur) : En position ouverte, amorcé comme un passage à gauche, mais le danseur effectue un prep sur le 2è step et lève son bras gauche ensuite pour guider un tour à sa danseuse ; sur la gauche du danseur et en pivotant à gauche (vers lui), elle effectue un tour déplacé sur le 1er triple step et reprend la connexion sur le anchor.

 « Outside turn » (tour extérieur) : En position ouverte, amorcé comme un under arm, mais le danseur effectue un prep sur le 2è step et guide avec son bras gauche un tour à sa danseuse. ; sur la droite du danseur et en pivotant à droite (ext à lui), elle effectue?


L’équilibre


C’est un concept très important pour le West Coast Swing car il permet de donner de la fluidité et de la complexité à cette danse. Le principe est très simple : que ce soit le cavalier ou sa partenaire, tout déséquilibre est à éviter (ou à minimiser tant que possible dans le cadre de tombés). En effet, une position en déséquilibre implique de se « raccrocher à son partenaire » ainsi que, dans le cas de la fille, d’une impossibilité de suivre à ce moment-là un guidage. Au final, on a la sensation d’un(e) partenaire dur(e), ce qui est à éviter.


Le « Under arm »


Passage simple de la fille à droite du garçon… sous le bras. Le garçon se décale sur sa gauche pour que la fille puisse rester sur son slot.

Passage sous le bras : En position ouverte, passage simple de la danseuse à droite du danseur sous le bras. Le danseur se décale sur sa gauche pour que la danseuse puisse rester sur son slot ; elle effectue son basic step/step/triple/anchor dans un déplacement constant en tournant le dos au danseur.


Le « Push-break » ou Sugar-push


Amorcé comme un « under arm », le cavalier reste sur le slot de la fille. Il lui présente alors sa main droite en opposition pour que la fille s’appuie dessus et recule. Si le garçon oublie de mettre sa main, la fille doit prendre l’initiative et s’appuyer sur le garçon pour, soit le contourner ou le repousser : c’est un exemple où la fille prend en main le guidage. Nota : la différence entre le « push-break » et le « sugar-push » se fait sur les temps 3 & 4 de la variation : le push-break fait un « touche-pose » alors que le sugar-push fait un « triple step ».


Le « Left side » (passage à gauche)


Similaire au « under arm », le garçon se décale sur sa droite (de profil) pour laisser passer sa partenaire sur sa gauche, sans la faire passer sous le bras.

Passage à gauche : en position ouverte, le bras gauche à hauteur de hanche,  le danseur se décale sur sa droite (de profil) pour laisser passer sa danseuse sur sa gauche ; elle effectue son basic step/step/triple/anchor dans un déplacement constant en restant épaules parrallèles à son danseur.


Le « Right side pass » (passage à droite)


En position ouverte, le bras gauche à hauteur de hanche,  le danseur guide un demi-tour à sa danseuse par un J inversé et se décale sur sa gauche (de profil) pour laisser passer sa partenaire sur sa droite ; elle effectue son basic step/step/triple/anchor dans un déplacement constant en restant épaules parrallèles à son danseur. (rem : le déplacement des triples se fait vers l’arrière puisque le danseur a guidé un demi-tour sur le 2è step).


La « Close position » (position fermée)


C’est la position fermée « classique » où la fille se retrouve dans le bras droit du danseur.


Le « Whip »


C’est une variation effectuée en 8 temps où sur les 4 premiers temps la fille passe à droite du danseur et fait demi-tour sur elle-même pour se retrouver dans le bras droit de son partenaire, face-à-face, dans un mouvement de stretch. Ce dernier renvoie ensuite sa partenaire, en la faisant passer à nouveau sur sa droite (la danseuse a donc fait le tour de son cavalier, avec un stretch au milieu).


La préparation est un guidage spécifique


A toutes les variations qui vont demander une rotation de la cavalière. Ce guidage particulier se fait sur 2. La préparation consiste souvent à ouvrir la cavalière sur sa droite (en décalant sa main à gauche pour le cavalier). Cette préparation permet de garder la connexion, de positionner très précisément la fille (et ses bras) ainsi que de générer une énergie circulaire. Naturellement la partenaire enclenchera une rotation sur le temps 3. Cette précision due à la préparation permet des guidages subtils et très techniques. Note : certains danseurs d’un niveau assez élevé incluent en même temps une légère torsion du poignet très subtile à effectuer (plus précis, doux et agréable pour la danseuse). Attention : si cette très légère torsion, bien effectuée, est très agréable pour la partenaire, elle est surtout un effet de style. Une erreur dans ce mouvement de torsion est instantanément au mieux douloureux, au pire dangereux.


Le « Freeze »


C’est un arrêt brutal de la variation en cours d’exécution. Le freeze peut être guidé ou exécuté en solo, que ce soit par la fille ou le garçon, le but étant de « marquer les toursbreaks » de la musique (arrêts nets de la musique pendant quelque temps).

Lindy Hop

Tous les débutants en danse peuvent venir découvrir et s'initier au Lindy Hop ! Le Lindy Hop est une danse en base 8 essentiellement. Cette reine des danses Swing est une danse de rue qui s'est développée dans la communauté noire-américaine de Harlem (New York) vers la fin des années 1920, en parallèle avec le Jazz et plus particulièrement le Swing. Le Lindy Hop est un mélange de plusieurs danses provenant des quatre coins des états-Unis à partir des années 1900, principalement le Charleston, le Breakaway et le Collegiate. Le Lindy Hop utilise les mouvements improvisés des danses africaines avec la discipline de la structure en 6 et 8 temps des danses européennes. Le Lindy Hop est un mélange de danses en couple et séparée, venant de ses origines métissées. Les danses africaines séparent habituellement les hommes des femmes. La danse en couple est typiquement européenne. Le Lindy est une danse riche et diversifiée. Il se danse sur des musiques Swing, il est l'ancêtre du Rock qui s'en rapproche de par le style musical et le pas de base. Cependant, là où le rythme du rock est plus carré, le Lindy se rapproche du Boogie Woogie avec un style «swingué», arrondi. (source Wikipedia)

HistoriqueDanseSwing

Le Lindy Hop (ou Jitterbug) est une danse de rue qui voit le jour à Harlem (New York) dans les années 20 en même temps que le Swing. C'est un mélange de "Charleston", "Breakaway", "Collegiate" et danses africaines, que ce soit des danses de couple ou séparées, que l'on a structuré sur 6 ou 8 temps. Aujourd'hui le Hip Hop se danse parfaitement en Lindy, ce qui lui donne une seconde jeunesse.

Il s'est beaucoup développé entre les années 20 et 30 lors de concours de danse durant lesquels les danseurs improvisaient et inventaient régulièrement de nouveaux pas. Cependant cette danse n'avait pas de nom particulier et c'est lors d'une interview, en hommage à "Charles Lindbergh" (le 1er homme à traverser l'Atlantique en avion) que la danse sera baptisée Lindy Hop. Il continue d'évoluer encore de nos jours, et on peut le danser dans le monde entier.

Il faudra attendre 1937 pour voir apparaître pour la première fois le "Lindy Hop" en France, à Paris. Aujourd'hui les principales scènes du Lindy Hop Français sont Paris, Toulouse, Grenoble et plus près de chez nous Montpellier et Aix-en-Provence. De nombreux festivals y sont organisés tout au long de l'année.

Le Lindy Hop est l'ancêtre du rock qui s'en rapproche par le style musical et le pas de base. Cependant, là où le rythme du Rock est plus carré, le Lindy se rapproche du Boogie-woogie avec un style « Swingué », arrondi.

 

Les pas de bases correspondent à différents rythmes de la musique. A chaque pas (step) le danseur doit changer son poids du corps d'une jambe sur l'autre.

  • Le pas chassé est composé de 3 pas (triple step) et se fait sur deux temps, il marque une syncope rythmique.

  • Le pas de base est sur 8 temps et se décompose en step-step, triple-step, step-step, triple-step (1-2, 3ET4, 5-6, 7ET8).

Le Lindy est basé sur l'écoute de la musique: une musique très dynamique sera dansée de manière exubérante et rapide, un Blues calme de manière très intime. Danser avec la musique permet ainsi d’avoir toujours sa variation qui commence et finit avec la phrase musicale, ce qui est très agréable et très pratique pour marquer le break.

 

 
 
 

Reggaeton

Le Reggaeton est un genre musical et une danse née au début des années 1990. Chanté en espagnol, il dérive du Ragga-dancehall avec des influences hip-hop, et des rythmes de musique d’Amérique latine. Le Reggaeton se défini par des déhanchements sensuels et cadencés. Les chorégraphies proposées sont physiques et enivrantes. Le défoulement est garanti à 100% ! Danser le Reggaeton permet un relâchement maximum !

Pour qui ?

La réponse est simple pour tous ! Vous voulez bouger votre corps, apprendre de nouveaux pas, faire du sport de manière ludique ?! Venez découvrir le Reggaeton

Contenu

Sensualité, énergie, mouvement !

Objectifs

  • Cardio et énergie
  • Mouvements cadencés et ondulations
  • Dissociations du torse et des hanches
  • Attitude et style

Dynamique et avec une grande joie de vivre, YIPSI vous coache dans un esprit de convivialité de bonne humeur!

CLIP REGGAETON AVEC YPSI

Participer à un cours de reggaeton est une façon ludique et agréable de se tonifier, d’affiner sa silhouette et de muscler son cœur.  Une certitude ! Vous repartirez avec le sourire et la pêche ! 

Danse en ligne

Article danse en ligne :la particularité de la line dance est d'être une danse sans partenaire. Pratiquée par un large public de tous âges et de tous horizons, elle connaît aujourd'hui un grand succès.La danse en ligne, ou Line Dance, est une courte succession de pas de danse effectués en musique et en groupe mais en solo, chaque danseur étant aligné soit l’un derrière l’autre, soit côte à côte, soit encore en deux lignes se faisant face.
L’intérêt de la Line Dance est simple : elle est accessible à n’importe qui, et ce à n’importe quel âge. Pas besoin d’avoir déjà pratiqué la danse, ni d’être particulièrement sportif… Sur la piste de danse tous les âges peuvent se côtoyer, et chez Happy Dance l’âge des inscrit(e)s s’étale de 7 à 77 ans (et plus)

Au programme: musique, rythme, mouvement et détente… Sans prise de tête!

Latino Bambino & Reggaeton

Les danses latines sont des danses festives qui séduisent un public de plus en plus vaste. Tirant leurs
influences sonores des musiques en provenance de l’Amérique latine, ces danses sont prisées par un
public jeune et adolescent qui découvre ces sonorités à travers les nouveautés musicales du moment.
Tendance et dans l’air du temps, les danses latines représentent une parfaite alternative pour aider au
développement des jeunes.
La majorité d’entre nous le sait : pratiquer une activité extra-scolaire est fondamental pour l’enfant.
Dès le plus jeune âge, il doit comprendre que le plaisir ne se réduit pas au jeu et que l’assiduité ne se
limite pas aux devoirs de la maîtresse. D’ailleurs, la notion de « passion » illustre bien ces dires. Par
définition, une passion mêle bien-être et discipline, effort et réconforts, temps passé et résultat. En ce
sens, pratiquer une activité extra-scolaire, c’est faire l’expérience de la vie, dès le plus jeune âge.

Et oui, pour la simple et bonne raison qu’elle permet d’exprimer ce qui ne peut être dit. Pratiquer
la danse dès le plus jeune âge permet d’avoir une autre approche de son corps, plus créative et
artistique. Les adultes ont souvent tendance à l’oublier, mais la parole et les réseaux sociaux sont loin
d’être les seuls moyens de communication à notre disposition.

L’apprentissage de la danse facilite l’extériorisation des émotions et des idées, ce qui permet
aux enfants, même les plus timides, de s’exprimer. En plus, comme toute activité physique, la danse
contribue au développement de la concentration, de l’autodiscipline et de la pensée critique. Elle mêle
expression physique, expression scénique et rigueur. Un somptueux concentré de réussite pour nos
petits bouts.

Même si l’école est le lieu n°1 de sociabilisation chez l’enfant, il est parfois agréable d’avoir des amis
en dehors du cadre scolaire. L’école de danse, c’est comme l’école de la vie. On y apprend à
partager l’espace, à danser en groupe, à réaliser une chorégraphie avec tous les camarades, ce qui
nécessite d’être avec des enfants avec lesquels on ne s’entend pas forcément.
Tout comme les adultes, nos bambinos travaillent avec d’autres enfants autour d’un projet commun.
Peu importe les affinités, ils le mèneront à bien ; car on leur apprend, dès le plus jeune âge, à se
focaliser sur ce qui compte vraiment. Au même titre qu’un teambuilding en entreprise, les cours de
danse resserrent les liens entre les enfants et leur permet d’accepter la différence.

C’est un point non négligeable. Ce n’est pas un secret : un enfant a besoin d’évacuer son énergie
débordante, le stress généré par l’école… La danse est une activité physique à part entière. Elle
permet de développer le cardio de l’enfant, mais pas que ! Grâce à la danse, l’enfant va pouvoir
améliorer ses réflexes et ses appuis. Il va apprendre à coordonner ses mouvements sur la musique et
sa familiariser avec les différentes variations de rythme.
Un enfant plus confiant
En dansant, vos enfants vont développer leur coordination corporelle, leur posture et leur équilibre :
Trois éléments caractéristiques de ce que l’on nomme la confiance en soi. Il va également travailler
sa capacité d’adaptation. Une notion que bien des adultes ont encore du mal à intégrer…

Plaisir, plaisir...
 
Plus votre bambino constatera ses progrès, plus il aura à cœur de danser, et d’en parler. Nous avons
omis de le dire, mais les activités extrascolaires constituent de formidables sujets de conversation
entre copains et en famille !

Cha Cha Mambo & Rhumba

Envie de rajouter une nouvelle danse Latine à votre arc ? Alors ces cours sont fait pour vous !  
Elisa ancienne compétitrice de danse de salon, Professeur et Maitre de danse, aborde la danse en
couple de manière très ludique et progressive. De sa grande expérience elle tire une pédagogie
adaptée au groupe et à chacun.

Des chachas sortent régulièrement sur les ondes et continuent à marcher sans que le public ne se
doute que ce soit du chacha. On peut citer par exemple jennifer lopez : cariño et let's get loud, carlos
santana : smooth, corazon espinado ou encore 'pa' gozar' du spanish harlem orchestra...

Le Cha Cha, Le Mambo et la Rhumba partagent une partie des pas de base et de nombreuses
figures à des tempos différents.
Pédagogie et Bonne Humeur Garanties !

Il faut remonter à la fin des années 1940 pour trouver l’origine du Cha-cha. A cette époque, la
Havane est le lieu de villégiature préférés des riches américains. Bars, casinos et cabarets fleurissent
et voient les plus grands groupes américains et les orchestres locaux créer le Mambo en combinant
avec succès les rythmes du jazz et de la Rumba. De Cuba, le Cha-cha-cha se répand très rapidement
en Amérique du Nord, précédant de très peu le déferlant Rock’n’roll. Il apparait aussitôt en Europe, où
il rencontre instantanément un énorme succès. S’adressant à tous les publics, le Cha-cha-cha est la
danse latino-américaine où le terme « populaire » prend toute a signification.
Comme il arrive souvent, il faut rechercher l’origine de la danse Cha-cha dans la musique sur
laquelle elle se pratique. Tout débute en 1948, lorsque Enrique Jorrín réorchestre un morceau
populaire mexicain en combinant deux rythmes cubains : le danzón et le montuno. Ce morceau fut
enregistré et diffusé plus tard, en 1953, et il connut un grand succès sous le nom d’Engendra. Les
danseurs de l’époque repérèrent facilement les trois battements de bongo rapprochés caractéristiques
de cette musique (rythme triple). Ce rythme de percussion se traduisit en un pas chassé dans la
danse. Ce serait d’ailleurs le bruit des 3 glissements de pieds sur le sol du pas chassé qui
donna le nom à la musique et à la danse : “Cha cha cha”, abrégé par la suite en “Cha cha”. La
danse en elle-même est issue de la Rumba et du Mambo qui se pratiquaient déjà depuis plusieurs
années. Elle se diffusa très vite du continent américain vers l’Europe en 1954 en même temps que la
musique.
 Si, en 1955, le Cha-cha se dansait à deux, face à face, sans contact et avec une bonne dose
d’improvisation, la danse fut codifiée en tant que danse de couple avec contact comme
la Rumba par des professeurs de danse anglais plus tard en tant que danse de couple avec
contact.
 Aujourd’hui, le Cha-cha représente réellement une danse dissociée des autres danses issues
du folklore cubain. Pour s’en rendre compte, il suffit de comparer les différents styles lors des
compétitions de danse sportive. Le Cha-cha est toujours dynamique et joyeux, et le “Cha cha
cha” du pas chassé permet de réaliser des figures qui identifient fortement la danse tout en
permettant à la cavalière de se mettre en valeur. Les figures de base sont pourtant très
similaires à celles de la Rumba, son aînée.
 Il est à noter qu’il existe une version “dancing” du Cha-cha qui s’articule sur un rythme double
et dont le pas de base s’effectue sur un carré. Quoi qu’il en soit, le Cha-cha international est
de loin le plus pratiqué en rythme triple. Le Cha-cha se danse sur un rythme musical lent à
médium 4/4 : 32 à 34 MPM en général.
Le Cha-cha est toujours dynamique et joyeux.

La Rumba est un genre musical cubain, fait de chants et de percussions, qui s’est
développé au XIX e siècle dans les milieux afro-cubains de la capitale, La Havane. C’est une danse
très symbolique.
La Rumba, ou plus précisément la rumba cubaine, est une danse plus ancienne qu’elle n’y paraît : ses
origines remontent au début du XVIe siècle. Les noirs sont les créateurs du rythme de base qui
engendrera ce style qui est absolument naturel pour eux mais qui semble si bizarre aux blancs.
 Comment les noirs peuvent-ils être à l’origine de la rumba, danse cubaine ?
À l’arrivée de Christophe Colomb, en 1492, Cuba est une grande île sauvage, dotée d’une
végétation luxuriante et peuplée par les Indiens Arawaks, au nombre de 200.000. En 1501,
Diego Suarez aborde l’île avec les 300 premiers Espagnols, début d’une immigration massive
dans la nouvelle colonie. La population indigène, victime de la ” pacification ” des
Conquistadores, va aussitôt décroissant pour tomber, après 50 ans, à moins de 30.000 âmes.
Elle continuera à décroître à tel point qu’il sera bientôt difficile de trouver un indigène d’origine
insulaire encore vivant. Les Espagnols conquérants ne tardent pas à trouver la solution au

repeuplement de la grande île, puisqu’ils ont alors le monopole de la traite des noirs.
Lorsqu’en 1580, ce monopole passe aux mains des Portugais, puis en 1713 aux mains des
Anglais, le trafic continue et prospère. De sorte qu’en 1860, ce sont trois millions d’esclaves
qui ont été importés. Avec eux, ils ont naturellement apporté leurs cultes et leurs rites
particuliers comme le vaudou, toujours pratiqué aujourd’hui, qui débute par des danses. Parmi
les danses qu’ils pratiquent, il en est une animale, inspirée de la démarche du coq, qui
devient, pour les noirs de l’intérieur de l’île, une danse régionale très prisée lors des fêtes
villageoises. Durant la danse, la femme suggère les parades nuptiales des animaux afin
d’aguicher puis de dominer l’homme séduit. Ce dernier essaie alors d’affirmer sa qualité de
mâle afin d’obtenir ses faveurs.
 Ainsi naît la Rumba, qui se veut l’interprète de l’amour entre l’homme et la femme.
La Rumba arrive en France en 1920. Comme beaucoup d’autres danses, elle y vient via les
États-Unis sous une forme policée. La forme dancing est appelée « Rumba américaine » ou
« Square Rumba ». Plus tard, les Anglais mettent au point et imposent la Rumba ” cuban
system “, qui devient la Rumba de compétition. Celle-ci, en vogue dans les pays occidentaux,
ne conserve de la Rumba primitive que le pouvoir de séduction de la femme, en oubliant
complètement le côté animal (les déhanchements faits pour séduire).

Au milieu des années 50, le mambo atteint des sommets au Etats-Unis, de nombreux
groupes se font connaître notamment à New York avec un grand nombre de lieux de concert.
Mais avant d’arriver sur le sol américain, qui a inventé le Mambo ?

Il reste aujourd’hui un certain débat sur le créateur du premier Mambo avec de multiples
versions et il est difficile d’attribuer avec certitude la paternité à un artiste ou un autre. A
chaque époque les innovations musicales peuvent être nombreuses, influencées les unes par
les autres ou au contraire indépendantes mais ce n’est parfois que plusieurs années plus tard
alors qu’un nouveau genre se consolide, devient populaire et qu’un nouveau terme est
employé pour désigner ce nouveau style. Les pères fondateurs du Mambo savaient-ils ce
qu’ils étaient en train d’inventer ?

A défaut d’attribuer officiellement l’origine à un unique artiste, on retiendra 3 contributeurs
majeurs apparentés à la création du Mambo :

Orestez Lopez au sein de l’orchestre d’Antonio Arcano y sus maravillas.

 

Pour certains spécialistes le premier Mambo serait une chanson qu’Orestes Lopez aurait
composé avec son frère Israel Cachao Lopez au sein de l’orcheste arcaño y sus maravillas :
un danzon de nuevo ritmo. Ils composent par ailleurs une chanson appelée « Mambo » en 1937.Arcano y sus maravillas – Mambo

 

Pour d’autres il s’agirait de Ignacio Loyola Rodríguez, plus connu sous le nom de
Arsenio Rodríguez ou « El Ciego Maravilloso » (L’Aveugle Merveilleux) qui travailla
sur le son Cubain en 1934 et qui serait parvenu à ses fins en 1936 avec ce nouveau
style musical.

 

D’autres enfin préfèreront retenir Damaso perez prado qui enregistra mambo N°5
quelques années plus tard mais fit découvrir ce nouveau genre musical à toute la
planète au début des années 50.

 

D’autres musiciens célèbres comme Mario Bauza ou Machito participèrent à la popularisation
du Mambo à New York. Le mambo arrive un beau jour au New York’s park Plaza Ballroom
puis s’installe dans de nombreuses salles de New York comme le Palladium, le China Doll,
Havana Madrid et d’autres pour enflammer les nuits des années 50.

Balboa

le Balboa, est une danse swing captivante née dans les années 1920 et 1930 en Californie. Imaginé dans les clubs animés de la côte ouest, le Balboa tire son nom de la ville de Balboa près de Los Angeles, là où tout a commencé. Cette danse se distingue par son mouvement en position fermée et ses pas rapides, créant une connexion intime entre les danseurs.

Dans le Balboa, chaque pas est une conversation rythmée entre les partenaires, offrant une expérience de danse unique empreinte d’élégance et de synchronisation. Aujourd’hui, la communauté mondiale de danseurs de Balboa perpétue cette tradition avec passion, faisant revivre l’esprit joyeux et énergique des années folles pour les danseurs du 21e siècle.
Elle se danse le plus souvent en 8 temps sur des musiques swing, et ses jeux de jambes sont plus particulièrement adaptés aux tempos rapides, sans exclure pour autant les tempos lents. C'est une danse qui fait partie des quelque 14 danses Swing recensées de nos jours.

Le Pur Balboa (Balboa d'origine), se danse uniquement en position fermée tandis que le Bal Swing (qui fut créé une dizaine d'années après dans le Comté d'Orange) autorise des positions ouvertes, de nos jours les deux ne font plus qu'un appelé Balboa. Les traits caractéristiques de cette danse sont une connexion danseur-danseuse par le buste et le bassin en position fermée, et un pas de base glissé proche du mouvement que l'on fait lorsqu'on cire le parquet. C'est une danse de contact où les sensations ressenties par les danseurs sont proches du tango argentin.